Antidépresseurs et autonomie affective : Un chemin vers l’équilibre multidimensionnel
Il n’est pas rare de voir des personnes arriver à mon bureau sous antidépresseurs. Lorsque c’est le cas, je tiens toujours à les féliciter d’avoir fait un pas courageux vers leur mieux-être en cherchant une aide pour réguler leurs dimensions physique et psychologique. Cette initiative est un premier pas pour prendre soin de soi et une base solide sur laquelle nous pouvons commencer un travail plus profond.
Comprendre la carence affective et ses conséquences
Dans le cadre travail sur les 5 facteurs de la santé, nous nous concentrons sur l’autonomie affective pour aider la personne à mieux comprendre et répondre à ses besoins essentiels, notamment les besoins affectifs. Ces besoins, lorsqu’ils ne sont pas comblés, peuvent avoir un impact négatif sur une ou plusieurs dimensions de l’être telles que la dimension physique, psychologique ou énergétique.
Les carences affectives sont souvent accompagnées de sentiments négatifs qui peuvent, à la longue, affecter les hormones associées à la bonne humeur et au bonheur, rendant le quotidien encore plus difficile à affronter.
L’impact des antidépresseurs
La prise d’antidépresseurs vise à réguler certaines dimensions, notamment les dimensions physique et psychologique. Ces médicaments jouent un rôle essentiel pour certaines personnes et il est important de souligner qu’ils n’entravent en rien le travail sur les dimensions cognitive, émotionnelle et affective essentiel à l’acquisition de l’autonomie affective. Contrairement à une crainte fréquente, les antidépresseurs ne vous coupent pas de vos émotions. Au contraire, ils peuvent fournir la stabilité nécessaire pour mieux avancer dans votre développement personnel.
Pourquoi consulter des professionnels de la santé ?
Dans un cheminement personnel, il peut arriver que les sentiments négatifs prennent une ampleur difficile à gérer. Ces périodes peuvent survenir pour plusieurs raisons, dont ces trois principales :
Programmation nuisible : Nous ne connaissons pas au départ l’ampleur de nos croyances limitantes et habitudes mentales qui seront mises en lumière par les expériences confrontantes.
Expériences de vie : La vie présente des épreuves inattendues qui peuvent déstabiliser nos efforts.
Courbe d’apprentissage : Le cheminement vers la capacité à contredire notre mental nuisible notamment par la pratique du processus en 3 étapes est tout sauf linéaire et uniforme. Chaque personne avance à son rythme.
Nous ne contrôlons pas non plus à un instant précis l’impact de l’adition : Importance de la nature des expériences confrontantes + violence des programmations nuisibles déclenchées + degré d’habileté à contredire notre mental nuisible
Dans ces moments, lorsque les dimensions physique, psychologique ou énergétiques en prennent un coup, il peut être bénéfique de faire appel à des professionnels de la santé, tels que des médecins ou des psychologues, pour évaluer les options disponibles et recevoir un soutien approprié. Le recours à leurs recommandations, y compris la prise d’antidépresseurs si nécessaire, peut offrir une aide temporaire à la détresse et permettre de préserver l’équilibre énergétique, physique et mental.
Une bouée pour apprendre à nager
Pensez à une personne qui se trouve submergée par une grande vague. Les antidépresseurs peuvent agir comme une bouée, permettant de garder la tête hors de l’eau le temps que la vague passe et que la personne devienne plus habile à la nage. Ce soutien temporaire peut être précieux pour avancer sans être submergée par les émotions ou engloutie par les sentiments négatifs.
Travailler ensemble pour un équilibre durable
Avec le travail en autonomie affective, j’accompagne les personnes à mieux comprendre leurs besoins affectifs et à mettre en place des stratégies pour y répondre. Cela inclut :
Identifier et répondre à vos besoins affectifs et relationnels.
Comprendre vos limites et les respecter.
Remplacer les croyances nuisibles par des habitudes mentales positives.
Ces stratégies, combinées à un soutien approprié de professionnels de la santé si nécessaire, peuvent vous aider à retrouver un équilibre durable sur toutes les dimensions de votre être.
Conclusion
Le chemin vers le mieux-être est unique pour chacun. La prise d’antidépresseurs ne doit pas être perçue comme un échec, mais comme une ressource dans une période difficile. En travaillant ensemble sur l’autonomie affective, nous pouvons construire une base solide pour avancer, quel que soit votre point de départ. Vous avez déjà fait un pas important en cherchant de l’aide. Continuons ce chemin ensemble.
