Réalité subjective vs réalité objective : autonomie affective
- Par Julie
- Dans Autonomie Affective
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Comprendre la différence entre réalité subjective et objective : clé de l'autonomie affective
À toi bel humain,
Pour connaître bonheur et liberté, il est essentiel de considérer l’existence de la double réalité qui nous entoure : la réalité subjective et la réalité objective. C’est une compréhension fondamentale qui a un impact significatif sur la manière dont nous gérons nos émotions, prenons des décisions et interagissons avec les autres et les événements qui jalonnent notre existence. Dans cet article, nous explorons en profondeur ces deux réalités pour reprendre le contrôle de notre bien-être et destinée (rien de moins !)
La réalité objective : le monde extérieur
Commençons par la réalité la plus visible, celle que nous percevons par nos cinq sens et qui est celle que tout le monde connaît : la réalité objective.
- Objectif comme dans objet : La réalité objective sera toujours extérieure à moi. On pourrait dire qu’elle existe partout où mon regard se pose : les objets, les situations, les personnes, etc. Ce que je peux mettre à l’agenda, quantifier, stocker, toucher, fait partie de ma réalité objective.
- Les faits et les données : La réalité objective repose sur des faits et des données vérifiables. C’est dans cette réalité que nous recherchons des preuves tangibles pour étayer nos observations. Par exemple, si tu prétends qu’il pleut, il devra minimalement y avoir, dans la réalité objective, des gouttes de pluie pour confirmer ton affirmation.
- De même pour tous : la réalité objective se rapporte aux faits et aux observations extérieures à nous-mêmes. Chaque personne qui est au même endroit au même moment va être témoin de la même réalité objective. Par exemple, si je mets un bébé chien au centre d’un groupe de trois personnes, toutes ces personnes pourront me confirmer qu’elles voient un bébé chien (sinon il y a un problème d’ordre mental quelque part !!!). Elles vont voir la même chose, mais ne réagiront pas de la même façon : l’expérience sensorielle et émotionnelle qu’elles vivront en voyant un bébé chien ne fait pas partie de leur réalité objective, mais de la réalité subjective que nous explorerons plus loin.
- Difficilement contrôlable : la réalité objective ne se conforme pas toujours à nos attentes et, souvent, notre potentiel d’action pour résoudre les problèmes ou changer notre réalité objective est souvent limité. Exemple, changer de travail peut-être à ma portée, cependant pas d’enrayer la faim et la misère dans le monde.
- Ce que n’est pas la réalité objective : la réalité objective ne concerne pas comment nous nous sentons, notre perception de la réalité, la qualité de notre réaction ou même ce que nous nous disons dans notre tête à ce moment-là. Si la réalité objective avait le pouvoir de nous induire des émotions ou des sentiments, nous aurions tous autant que nous sommes sur la terre LA MÊME RÉACTION face AU MÊME STIMULI, ce qui n’est réellement pas le cas.
2. La réalité subjective : le monde intérieur
Telle qu’enseigné par l’autonomie affective selon l’approche de Ginette Carrier, la réalité subjective te renvoie à ce qui se passe entre tes deux oreilles : ce que tu as appris à croire, ce que tu as l’habitude de te dire, ton monologue intérieur, ton imaginaire, comment tu te sens, les émotions qui te traversent. Pour reprendre l’exemple du chiot, la réalité subjective concerne tout ce que toi seul est au courant lorsque tu regardes l’animal parce que personne d’autre est dans ta tête !
- L’émotion au cœur de la subjectivité : je vais sûrement te surprendre si tu ne le savais pas déjà : tes émotions ne te parlent jamais de la réalité objective. Elles te parlent TOUJOURS et seulement de tes besoins affectifs et relationnels. Si tu réponds à tes besoins, tu ressentiras un bien-être émotionnel. Si tu négliges de répondre à un besoin, le mal-être émotionnel viendra se pointer le bout du nez pour t’avertir. Si tu veux aller plus loin sur ce sujet, je te conseille mon article :“Discerner ses vrais besoins de santé : écouter son corps”.
- Un nouveau pouvoir avec la réalité subjective : je ne sais pas toi, mais moi, j’aime mieux me sentir bien le plus souvent possible. Avec l’existence de la réalité subjective, cet objectif devient 100% accessible : pour me sentir bien, je n’ai qu’à répondre à mes besoins ! Je n’ai plus besoin d’attendre que les astres s’alignent dans la réalité objective pour enfin profiter du bien-être et du bonheur !
- La réalité du bonheur : l’émotion nous avertit si nous répondons, ou pas, à nos besoins, tandis que le sentiment est le résultat de notre discours mental dans le temps. Si nous définissons le bonheur comme étant l’expérience de sentiments positifs permanents, le bonheur sera accessible au fur et à mesure que mon discours mental sera positif et aimant. Par exemple, si je suis souvent en train de me traiter de nulle, il est évident que je finirai par éprouver des sentiments d’être nulle et une trame de fond de tristesse. J’aurai beau vivre dans la plus belle des réalités objectives (ex : en couple avec le plus beau mec du quartier, être pleine aux as, avoir la job de rêve), je ne vais commencer à me sentir bien que lorsque j’aurai mis à la porte les croyances nuisibles qui m’empêchent de répondre à mes besoins affectifs (ex : valorisation, estime de moi, encouragement, motivation, discipline, etc.) et relationnel (ex : prendre du temps pour me reposer, donner mon point de vue, mettre mes limites, etc.).
- L’introspection et la conscience émotionnelle : L’autonomie affective encourage la réflexion sur ta réalité subjective. Cela implique de prendre du recul pour examiner tes émotions, tes pensées et tes réactions. Cette introspection ne se fait pas n’importe comment, cependant, il y a une recette à suivre : le processus en 3 étapes. Ce processus est à maîtriser pour savoir identifier les besoins affectifs à répondre, discerner quels besoins relationnels à prioriser et comment s’y retrouver dans les mal-être émotionnels. Les trois petites étapes, répétées dès que je me sens mal, va me montrer le chemin et faciliter ma progression vers une compréhension de mon fonctionnement et le respect de mes besoins. Je vous en parle plus en détail dans mon prochain article de blogue !
3. Naviguer entre réalité subjective et objectivité
En résumé, la réalité subjective concerne notre corps émotionnel (émotions et sentiments), notre corps cognitif (nos interprétations et notre discours mental) et notre corps affectif (notre capacité à répondre à nos besoins), tandis que la réalité objective se rapporte aux faits et aux observations extérieures à nous-mêmes (notre prise en charge de nos besoins relationnels avec nous-mêmes et au niveau de nos relations).
Si je prends une chanson que j’écoute et que je me sens triste. La chanson, c’est la réalité objective et le fait que je sois triste me parle de ma réalité subjective : qu’est-ce que je suis en train de me dire qui me rend triste en écoutant cette chanson ?
En conclusion, la différence entre la réalité subjective et objective est un aspect essentiel pour toute personne qui désire arrêter de donner du pouvoir aux autres ou aux événements pour être bien. Comprendre ces concepts permet de s’y retrouver dans notre monde intérieur tout en restant actif de la réalité extérieure. Il est important de distinguer les deux pour prendre des décisions éclairées et maintenir des relations positives avec soi-même et les autres.
Le processus en 3 étapes est l’aptitude clef à maîtriser afin de tirer avantage de la double réalité. En développant cette compétence, tu seras mieux équipé(e) pour prendre des décisions alignées avec tes besoins et tes valeurs, améliorer tes relations interpersonnelles et atteindre un plus grand bien-être global. L’autonomie affective te permet de devenir le capitaine de ton propre navire émotionnel, capable de naviguer avec succès dans les eaux parfois tumultueuses de la vie. Tu doutes ? Le meilleur remède est de passer à la pratique. Je suis là pour toi !
Ensemble, progressons vers le mieux-être.
Julie Conseillère Bien-Être, ta Coach en Santé Globale
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