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08 Déc

Crises des enfants

Crises des enfants

Gérer les crises des enfants : conseils pour favoriser un quotidien plus léger

À toi, bel humain,

On le sait tous, élever des enfants, c’est comme essayer de jongler avec des œufs en équilibre sur une cuillère tout en dansant la samba, n’est-ce pas ? Parfois, tes petits bouts d’amour te défient avec des crises émotionnelles qui outrepassent ce que tu aurais pu t’imaginer. Rassure-toi, même si cela semble aussi complexe que de tenter de résoudre, en pleine commotion cérébrale, une énigme digne du talent de Sherlock Holmes, je peux t’apprendre à naviguer dans le monde, parfois confrontant, des émotions vécues par les enfants. Alors, attache ta tuque et prépare-toi à plonger dans ce guide pratique sur la gestion des crises des enfants, tout en favorisant leur autonomie affective. C’est parti !

1. Comprendre les crises émotionnelles des enfants

Avant de nous plonger dans les stratégies éclairées de gestion des crises de ta progéniture, commençons par comprendre ce qui se passe réellement dans leurs petits cerveaux en formation. Dans cette première partie, nous allons décortiquer les mystères de leurs sautes d’humeur, démystifier leurs explosions émotionnelles, et découvrir comment l’autonomie affective peut être la clé d’une relation parent-enfant plus sereine. Alors, en piste pour le grand show !

Les bases de la compréhension des émotions des enfants.

Imagine un instant que tu es un enfant, tu dois exprimer tes besoins, t’assurer qu’on change ta couche, qu’on te fasse manger, qu’on t’aide parce que tu ignores encore tout faire par toi-même. Le seul moyen dont tu disposes, ce sont tes émotions. Elles sont là pour t’inciter à te faire entendre afin qu’on t’aide à répondre à tes besoins essentiels à ta survie. Tes émotions ne sont pas souffrantes, elles sont tes meilleures amies pour t’aider à répondre à tes besoins. Mais, à ce stade, tu ignores mettre des mots dessus, tu ressens et communiques. Point.

Les émotions ne sont jamais souffrantes, c’est de ne pas répondre aux besoins qu’elles veulent nous mettre en lumière qui est souffrant. Les émotions nous parlent toujours de nos besoins, jamais de l’événement dans lequel elles se sont présentées. Ce don pour cela que la réaction émotionnelle face à un même stimuli n’est pas la même chez tous les enfants (Ce qui fait rire un enfant peut terrifier un autre.). Il est donc important de ne pas généraliser et ne pas rester dans le piège de l’interprétation de l’émotion.

Les émotions des enfants peuvent souvent sembler excessives ou irrationnelles. En revanche, c’est parce qu’on les associe, par ignorance, à ce qui vient de se passer ou d’être dit au lieu de se rappeler que l’émotion nous renseigne sur ce que l’enfant a appris à se dire face à ce qu’il traverse. Plus ce qu’il se dit est exempt d’amour (donc irrationnel), plus il souffre.

En grandissant, nous devrions apprendre à entrer en relation intime avec nous-mêmes et pratiquer à écouter notre discours mental pour le changer au besoin et trouver des solutions aux problématiques rencontrées. Cependant, cette connaissance est trop fréquemment négligée au profit du développement du “faire” de “l’avoir” et du “paraître”.

C’est là que nous, comme parents, nous pouvons changer la donne et intervenir différemment : pour obtenir des résultats différents. Leur enseigner l’autonomie affective, c’est leur apprendre à devenir actif face à leur corps émotionnel (savoir à quoi servent les émotions et écouter leur message), à identifier les discours mentaux nuisibles et souffrants pour les remplacer par un discours l’amenant à nourrir ses besoins affectifs (amour de soi) et répondre à ses besoins relationnels. C’est la seule façon efficace et pérenne de se sentir bien. La première étape est donc de les aider à se connecter à ce qu’ils ressentent, à reconnaître les émotions comme étant des messagères essentielles à leur bien-être et bonheur et à mettre des mots sur les croyances et les besoins qui sont mis en lumière par ces dernières.

Ainsi, la prochaine fois que ton enfant fondra en larmes parce que son biscuit s’est cassé en deux, rappelle-toi que pour lui, c’est bien plus qu’un biscuit brisé, ça lui parle de ce qu’il se dit face à cette réalité et, souvent, ce n’est pas un discours aidant. C’est une petite leçon sur la gestion des émotions et tu es son professeur bienveillant dans cet apprentissage essentiel.

Pourquoi les enfants ont-ils des crises émotionnelles ?

Explorons maintenant la question fondamentale : pourquoi les enfants font-ils des crises ? Tu sais, ces moments où ils perdent tout contrôle, comme si le monde entier s’effondrait autour d’eux ? Eh bien, ces crises sont en réalité des expressions courantes chez les enfants pour des raisons bien spécifiques.

Tout d’abord, les enfants ont souvent du mal à exprimer ce qu’ils ressentent verbalement. Imagine que tu apprends une nouvelle langue très complexe, mais que tu ne maîtrises que quelques mots. C’est un peu ce que vivent les enfants. Ils ont encore du mal à mettre des mots sur ce qu’ils ressentent et ignorent du tout identifier ce qui doit être répondu pour que l’émotion reparte. Alors, au lieu de parler, ils crient, pleurent, ou même se roulent par terre.

Par la suite, les enfants sont fréquemment confrontés à des situations qui les dépassent. Ils doivent apprendre à gérer leurs émotions, mais ils ne sont pas encore équipés pour faire face à des défis complexes ni assurer un raisonnement d’adulte. Une simple frustration, comme ne pas obtenir le jouet qu’ils veulent, peut déclencher une crise parce qu’ils ignorent comment gérer cette déception. Ils ne sont pas encore habiles et tout n’est pas non plus mis en place pour faciliter leur travail (ex : maturité du cerveau, conscience de soi et des autres, maturité affective des parents, etc.)

Troisièmement, en attendant leur maturité, les enfants sont extrêmement dépendants à leur environnement. Les changements dans leur routine, le stress familial, ou même la fatigue peuvent exacerber leurs émotions et les amener à avoir des crises plus fréquentes.

En comprenant ces raisons, nous pouvons mieux accompagner nos enfants à travers leurs moments difficiles. Au lieu de réagir avec frustration (parce que nous jugeons sans comprendre le rôle de leur émotion et leurs limites d’apprentissages découlant du fonctionnement humain), nous pouvons leur offrir un espace sûr d’accueil pour les aider à comprendre le rôle de leurs émotions, les aider à mettre des mots sur ce qu’ils se disent pour se sentir comme cela et leur montrer des stratégies pour gérer leurs émotions de manière plus constructive le temps qu’ils deviennent habiles à agir sur leur discours mental pour répondre à leurs besoins. C’est un peu comme les équiper de bouées de flottaison (qui vont être appelées à être inutiles un jour) tout en leur montrant à nager.

2. Favoriser l'autonomie affective chez les enfants

Voici des conseils pratiques pour aider les enfants à gérer leurs crises émotionnelles. Ces conseils sont des outils précieux que tu peux ajouter à ta boîte à outils parentale. L’objectif est d’aider tes petits à développer leur autonomie affective et utiliser ces moments tumultueux pour cheminer vers plus de calme et de confiance grâce à la pratique et à la répétition dans le temps.

Encourager la reconnaissance des émotions.

Encourager les enfants à reconnaître leurs émotions est un peu comme leur offrir la clef pour leur boîte à trésors. C’est la clé pour les aider à commencer leur autonomie affective. Nous pouvons créer un espace où ils se croient en sécurité, de partager ce qu’ils ressentent, que ce soit de la colère, de la tristesse, de la joie, de la jalousie ou une dérivée de ces émotions. Il faut inlassablement leur rappeler que leurs émotions sont précieuses, car elles leur apportent les clefs pour aller mieux. Il faut alors écouter activement, sans jugement destructeur, lorsque les enfants décident de nous ouvrir leur cœur. Nous pouvons poser des questions pour les encourager à nommer les croyances qui leur trottent dans la tête : “Je vois que tu es en colère. C’est bien, ta colère est positive parce qu’elle te parle de tes besoins. Écoute ce que tu te dis présentement dans ta tête, nous allons pouvoir identifier tes besoins”. Lorsque les enfants savent qu’ils peuvent nous parler de leurs émotions sans peur d’être jugés, ils commencent à comprendre qu’elles sont bénéfiques pour eux et qu’ils ont le droit de les ressentir. En fin de compte, cela les aide à développer une meilleure compréhension de leurs propres émotions et besoins.

L'importance de l'écoute active et de la validation.

Ressentir une émotion est la première étape, mais pas la seule. Après avoir ressenti une émotion, il est importance de passer à l’écoute du discours mental. Cette étape est favorisée grâce à l’écoute active et à la validation du parent. Lorsque tes enfants partagent leurs émotions avec toi, l’écoute active et la validation jouent un rôle crucial pour les amener à entrer en relation intime avec eux-mêmes. L’écoute active consiste à se concentrer pleinement sur ce que l’enfant dit, sans se laisser déranger par d’autres pensées ou préoccupations. Cela signifie également d’être présent physiquement, en faisant preuve d’une communication non verbale encourageante, comme le contact visuel et les gestes. Lorsque nous écoutons activement, nous montrons à nos enfants qu’ils restent importants, peu importe leur réaction, leur état d’esprit, leurs acquis ou leurs lacunes.

La validation, quant à elle, consiste à reconnaître et à accepter les enfants sans jugements destructeurs. Nous pouvons dire des choses comme “Je constate que tu te sens ainsi, qu’es-tu en train de te dire dans ta tête ?” ou “Ce n’est pas surprenant que tu te sentes triste/frustré/heureux avec ce que tu es en train de te dire”. La validation aide les enfants à porter attention à leur réalité émotionnelle et à ne pas croire qu’ils sont problématiques, tout en les amenant à se concentrer sur l’essentiel : apprendre à mieux se comprendre. En leur offrant cette carte au trésor de l’écoute active et de la validation, nous les aidons à reconnaître leur monde émotionnel et à les orienter vers la prochaine étape : soit celle de l’écoute du discours mental pour une prise en charge de leurs besoins. Cela les prépare à naviguer avec confiance à travers les tempêtes de la vie.

3. Conseils pratiques pour gérer les crises et favoriser l'autonomie

Voici le guide sur la gestion des crises des enfants en favorisant l’autonomie affective. C’est là que nous allons explorer des stratégies pratiques pour aider les jeunes à naviguer dans les eaux tumultueuses de leurs mal-être émotionnels. Nous avons déjà jeté les bases de la compréhension émotionnelle et découvre pourquoi les enfants font des crises. Maintenant, prépare-toi à plonger dans les outils concrets et les astuces pour soutenir tes petits aventuriers dans tout ça. Prêt à embarquer ? C’est parti !

Stratégies pour apaiser les crises émotionnelles.

Le processus en 3 étapes est l’outil à assimiler pour devenir autonome affectivement. Nous le pratiquons de concert avec les catalyseurs que sont la communication ouverte et la validation des émotions.

 

  1. La communication ouverte : encourage tes enfants à parler de ce qu’ils ressentent et leur discours mental actuel. Écoute-les attentivement, car ils te donneront ainsi les besoins qu’ils doivent répondre pour se sentir bien à nouveau.
  2. La validation des émotions : rappelle à tes enfants qu’il est normal et souhaitable de ressentir des émotions et amène-les à écouter les messages qu’elles portent.
  3. Le processus en 3 étapes : Montre à tes enfants comment fonctionne le processus en trois étapes pour leur montrer la voie vers l’autonomie affective et qu’il apprenne à répondre par eux-mêmes à leurs besoins. Avec la pratique, ils seront de plus en plus habiles et les crises vont disparaître au fur et à mesure que leur maturité affective augmentera.

 

En parallèle au développement de cette aptitude, plusieurs techniques et pratiques peuvent être mises en place pour encourager la prise de conscience émotionnelle et l’expression saine des besoins. Un de ces outils est l’utilisation de mots pour décrire les émotions. En encourageant tes enfants à nommer ce qu’ils ressentent et le discours mental du moment, tu leur permets de se familiariser avec leurs émotions et leur rôle.

Lorsque les enfants traversent des tempêtes émotionnelles, le premier automatisme à développer est de les diriger dans la mise en pratique des 3 étapes du processus. Il n’est cependant pas toujours possible d’avoir le temps nécessaire (ex : ne manquez pas l’autobus) ou que l’enfant soit disposé à échanger dans le moment présent (ex : l’enfant se bouche les oreilles). Dans ces situations, il est essentiel de savoir comment les apaiser avec compassion et efficacité. Voici quelques stratégies pratiques à mettre en place dès que possible pour t’aider dans cette démarche :

  1. La respiration profonde : apprends à tes enfants à prendre de profondes inspirations et expirations lorsque les émotions les submergent. Cela les aide à se calmer et à se recentrer tout en offrant à leur petit cerveau l’oxygène nécessaire à la réflexion demandée par la pratique du processus.
  2. La méditation guidée : utilise des méditations courtes adaptées à l’âge de ton enfant pour l’aider à se détendre. Ces méditations peuvent être trouvées en ligne ou dans des applications spécialement conçues pour les enfants.
  3. L’importance du choix : il incombe de présenter à l’enfant les 2 choix qui s’offrent à lui. Changer son discours mental pour bien se faire vivre sa réalité ou continuer de se répéter les croyances nuisibles qui font qu’il n’est pas bien présentement et qui lui font perdre des opportunités de plaisirs et l’éloignent des sentiments positifs résultants du bonheur.
  4. La routine de relaxation : créé une routine de relaxation avant le coucher pour aider ton enfant à se détendre. Un bain chaud, une histoire calme ou quelques minutes de méditation peuvent faire des merveilles.
  5. Le temps en plein air : une petite promenade ou une activité en plein air peut aider à libérer l’esprit et à contrer les effets nuisibles du stress.
  6. Montrer l’exemple : montre l’exemple en gérant tes propres émotions de manière saine. Tes enfants apprendront beaucoup en t’observant, surtout si tu leur montres que toi aussi, tu travailles ton autonomie affective et que tu fais ton processus en 3 étapes.

Grâce à ces stratégies avec amour et patience, tu peux soutenir tes enfants à développer leurs compétences en matière d’autonomie affective tout en favorisant leur intelligence émotionnelle et affective. Chaque enfant est unique, alors n’hésite pas à adapter ces méthodes à leurs besoins spécifiques.

Les erreurs à éviter en tant que parent.

Élever des enfants peut être un défi et je suis convaincue que tu fais de ton mieux pour les éduquer. Pour atteindre l’objectif d’en faire des adultes épanouis et heureux, il importe d’éviter les erreurs suivantes :

  1. Minimiser ou ignorer les émotions : L’une des erreurs les plus courantes est de minimiser, d’ignorer ou de divertir les émotions de l’enfant. L’émotion n’est jamais là pour rien : elle nous parle d’un ou de plusieurs besoins à répondre (lorsqu’on expérimente un mal-être émotionnel). Même si la réaction de l’enfant paraît exagérée, le besoin mis en lumière par l’émotion est bien réel et demande une prise en charge.
  2. Forcer la suppression émotionnelle : Certains parents demandent à leurs enfants de cacher leurs émotions, en particulier les émotions jugées négatives (par ignorance) comme la colère ou la tristesse. Cela peut conduire à une suppression émotionnelle malsaine (communément appelé “refoulement”) et entraînera forcément des comportements nuisibles, une souffrance associée à la carence affective et à des problèmes futurs pour exprimer adéquatement les émotions.
  3. Ne pas montrer d’émotions personnelles : les parents ont souvent tendance à cacher leurs propres émotions pour paraître forts ou par peur de troubler leurs enfants. Cependant, montrer tes propres émotions de manière saine peut être un exemple puissant pour tes enfants. Ils apprennent ainsi que les émotions sont bienvenues et essentielles. Qu’elles agissent comme un signal d’alarme pour qu’on s’occupe d’un ou de plusieurs besoins essentiels à notre bien-être.
  4. Ignorer les signaux de détresse : ne néglige pas les signaux de détresse de ton enfant. Si tu remarques des changements soudains dans son comportement ou ses habitudes, discuter avec lui pour découvrir ce qui se passe.
  5. Ne pas établir de limite claire : il est également essentiel d’établir des limites claires en matière de comportement. Cela aide les enfants à comprendre ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Accueillir son enfant dans sa réaction et bien se la faire vivre en comprenant pourquoi il agit ainsi ne signifie pas d’accepter des comportements destructeurs (ex : violence verbale, crier ou frapper, etc.). En pratiquant son autonomie affective, l’enfant abandonnera ses comportements destructeurs au profit de comportement sains alignés avec son nouveau discours mental.
  6. Utiliser la punition “gratuite” : La punition devrait être utilisée pour montrer à l’enfant l’impact de ses choix. Lorsque son comportement est destructeur, la conséquence sera forcément désagréable (ex : tu as lancé ton gâteau par terre sur un élan de colère. Eh bien, maman ne va pas t’en donner un autre. Ta colère ne te disait pas de jeter ton gâteau par terre, mais de porter attention à ce que tu étais en train de te dire pour répondre à tes besoins. Viens, je vais t’aider à ramasser le dégât.)
  7. Comparaison avec d’autres enfants : Évite de comparer ton enfant avec d’autres enfants, que ce soit en termes de comportement, de réussite scolaire ou d’autres domaines. Chaque enfant se développe à son propre rythme. Les comparaisons ne les feront pas évoluer plus vite et ne leur transmettront pas de croyances bâtissant leur estime d’eux-mêmes.
  8. Survaloriser les émotions : Une des conséquences de l’incompréhension du rôle des émotions amène certains parents à croire qu’il faut “vivre” ou exprimer aux autres nos émotions et sentiments. Cela est nuisible, car l’émotion est importante pour le message qu’elle apporte, pas pour ce qu’elle est. Une fois que l’émotion est identifiée, il importe de passer à la prochaine étape : celle d’identifier le message qu’elle apportait, le besoin qui doit être comblé. Autrement, notre temps et notre énergie ne seront pas utilisés à bon escient.

En évitant ces erreurs courantes et en encourageant la pratique de l’autonomie affective, tu peux contribuer de manière positive au développement de ton enfant et à son bien-être émotionnel durablement. Le chemin peut être jonché d’obstacles, mais avec amour, compréhension et communication ouverte, tu peux aider ton enfant à naviguer avec succès à travers ces défis qui deviendront un terrain d’entraînement autant pour toi que pour lui dans l’approfondissement de l’amour de soi, la compréhension et la communication non violente.

Construire une relation de confiance avec tes enfants.

Voici quelques stratégies pour établir et renforcer une relation de confiance avec ton enfant :

  1. Écoute active : prends le temps d’écouter attentivement tes enfants lorsqu’ils expriment leurs émotions, leurs préoccupations ou leurs expériences. Pose des questions au besoin pour mieux comprendre ce qui les trouble.
  2. Respect et validation : accueille les opinions, les choix et les sentiments de tes enfants, même s’ils diffèrent des tiens. La validation de leur réalité émotionnelle est essentielle pour pouvoir les amener à aller plus loin, pour identifier leurs besoins et comment ils y répondraient.
  3. Temps de qualité : accorde du temps de qualité à tes enfants. Cela peut inclure des activités spéciales, mais le temps le plus précieux est celui où tu l’accompagnes dans ses apprentissages (faire des tâches ménagères, apprendre à gérer ses émotions, etc.)
  4. Sois un modèle : montre-leur comment tu gères tes propres émotions de manière saine. Par la prise en charge de tes besoins, tes réactions et ta communication seront inspirantes. Ainsi, tes enfants seront plus enclins à suivre ton exemple.
  5. Dialogue ouvert : encourage un dialogue ouvert à la maison. Favorise la discussion sur des sujets importants, même s’ils sont délicats. Assure-toi d’identifier et de travailler avec eux à remplacer toutes leurs croyances qui les empêchent d’être à l’aise de traiter de certains sujets en particulier.
  6. Fixe des limites avec bienveillance : Établis des règles claires et des limites pour le comportement de tes enfants, mais fais-le avec bienveillance. Explique-leur pourquoi ces limites sont importantes pour leur propre bien-être et applique-les de manière cohérente.
  7. Reconnaître les efforts : célèbre les efforts de tes enfants, qu’ils amènent à une réussite ou pas. Les reconnaissances des efforts renforcent leur confiance en eux et les amènent à valoriser à leur tour l’effort.
  8. Soutiens leur autonomie : encourage le discernement et l’autonomie de tes enfants en les laissant prendre des décisions appropriées à leur âge et en les laissant expérimenter les conséquences de leurs choix.
  9. Reste calme en cas de conflit : les conflits peuvent survivre, mais il est essentiel de rester calme et respectueux, même lorsque tu désapprouves. En pratiquant ton autonomie affective, tu ne prendras plus les choses personnelles, alors il sera facile de résoudre les désaccords de manière pacifique et de ne plus participer à l’envenimement des conflits.
  10. Réaffirme ton amour : fais régulièrement savoir à tes enfants combien tu les aimes. Un environnement empreint d’amour et de sécurité favorise la confiance et le bien-être émotionnel. Lorsque tu lui donnes une conséquence qui le rebute ou que tu lui refuses une faveur, commences ta phrase par un rappel (ex : tu sais, c’est parce que je t’aime mon amour que je te dis “non” cette fois-ci pour le bonbon. Il est important d’apprendre à se dire “non” et à bien se faire vivre un refus. Maman ne veut pas te faire manquer cette belle opportunité d’apprentissage qui te sera bien utile pour plus tard.)

En construisant une relation de confiance solide avec tes enfants, tu crées un environnement favorable à leur bien-être. Ils se croiront en sécurité, d’explorer leurs émotions, ils pourront prendre des décisions éclairées et développer une saine relation à eux-mêmes. Une relation fondée sur la confiance est un cadeau précieux que tu peux offrir à tes enfants pour les aider à s’épanouir.

En conclusion, la gestion des crises émotionnelles de tes enfants tout en favorisant leur autonomie affective peut être un défi au début, mais c’est une démarche essentielle pour les aider à grandir et à s’épanouir. En suivant ces conseils et en développant une approche empathique, tu peux contribuer à renforcer leur estime de soi, à améliorer leur capacité à gérer leurs émotions et à construire des relations familiales solides fondées sur l’amour et la confiance. N’oublie pas que chaque enfant est unique, alors adapte ces stratégies à leurs besoins individuels. En cultivant un environnement d’amour, d’écoute et de respect, tu es sur la voie pour aider tes enfants à devenir des adultes autonomes, affectivement et confiants dans leurs compétences pour gérer les défis de la vie. Si la tâche te paraît impossible ou que tu ignores par où commencer ou ce que tu te dois de prioriser, fais-moi signe, je suis là pour toi.

Ensemble, progressons vers le mieux-être.

Julie Conseillère Bien-Être, ta Coach en Santé Globale

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