Sentiment d’impuissance: selon l’autonomie affective
- Par Julie
- Dans Autonomie Affective
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Surmonter le sentiment d'impuissance grâce à l'autonomie affective
Salut toi,
Aujourd’hui, plongeons ensemble dans un sujet qui obscurcit nos vies : le sentiment d’impuissance. Nous allons tenter de saisir sa véritable signification et explorer comment l’autonomie affective est notre alliée pour nous en libérer.
Comprendre le sentiment d'impuissance
Le sentiment d’impuissance est un sentiment négatif et souffrant qui se développe lorsque l’on se sent coincé, confronté à une perte de contrôle sur les événements qui nous affectent négativement ou lorsque l’on ne sait pas comment réagir face à des circonstances qui dépassent notre capacité à les changer ou à les influencer de manière significative.
1. Impact sur ton quotidien
L’impact du sentiment d’impuissance sur le quotidien ne se limite pas à un seul aspect de la vie ; il a le pouvoir de miner notre énergie, notre capacité à nous ressourcer et nous donner envie de fuir les situations difficiles (recours à l’évitement, à la compensation, au déni, etc.). De plus, lorsque nous nous sentons impuissants face à une situation, il est possible que nous abandonnions et que nous ne nous impliquions plus dans la recherche de solutions.
2. Répercussions émotionnelles
Croire que l’on est impuissant face à une situation que l’on trouve inacceptable peut entraîner des bouleversements émotionnels qui engendrent un mal-être. Ces émotions peuvent varier de la frustration (et d’autres formes dérivées de la colère), à la déprime (et d’autres dérivés de la tristesse), ainsi qu’au stress et même à l’anxiété.
3. Sources du sentiment d'impuissance
La source du sentiment d’impuissance réside dans notre dialogue intérieur. En étudiant le fonctionnement humain, on réalise que nos émotions nous invitent à prendre en charge nos besoins affectifs et relationnels, dont la satisfaction commence dans notre dimension cognitive*. Les sentiments, quant à eux, résultent de la qualité de réponse à ces besoins affectifs. Un manque dans la satisfaction de ces besoins peut conduire à des sentiments négatifs tels que celui qui nous intéresse ici, le sentiment d’impuissance. C’est ici que la bonne nouvelle est mise en lumière : pas besoin d’attendre d’avoir un impact sur les autres ou les événements pour se libérer du sentiment d’impuissance !
*Si vous souhaitez approfondir la relation entre les aspects émotionnels, cognitifs et affectifs de l’être humain, je vous recommande d’explorer ma mini-formation intitulée “mini formation #1 : comment l’autonomie affective peut-elle transformer ton quotidien”.
4. Dépendance affective
Lorsqu’une personne se trouve incapable de surmonter son sentiment d’impuissance, cela peut être attribué à la dépendance affective. Cette dépendance peut être comparée à l’attente que des changements extérieurs se produisent pour nous permettre de nous épanouir ou de trouver le bonheur. Cette situation est difficile, car elle nous laisse dans l’incertitude quant à notre capacité à y parvenir un jour ! Nous sommes ainsi affectés voir détruits par des circonstances qui échappent souvent complètement à notre contrôle (ce qui explique l’apparition du sentiment d’impuissance). Pour illustrer la dépendance affective de manière plus concrète, on peut la comparer à une fleur qui espère qu’on la déplacera vers un meilleur environnement, avec plus de soleil, un sol fertile et un arrosage régulier, tout en croisant les doigts pour que cela se produise AVANT que sa dernière feuille ne se flétrisse.
L'autonomie affective comme solution
L’autonomie affective enseigne à l’être humain à cesser d’être passif face à ses besoins, afin de devenir le seul maître de son bonheur et de son épanouissement, tout en cultivant en son cœur un dialogue intérieur qui engendrera des sentiments positifs. Par la pratique de l’autonomie affective, la personne retrouve le pouvoir d’agir sur sa destinée et son bonheur, cessant ainsi de se sentir impuissante. Explorons maintenant comment cela se concrétise pour éliminer le sentiment d’impuissance.
1. Distinguer les 2 réalités
Ignorer l’existence des deux réalités nous empêche d’agir de manière appropriée pour créer notre bonheur et contribuer à notre épanouissement. Nous ne mobiliserons pas pleinement notre potentiel et nous nous laisserons submerger par notre réalité, d’où le sentiment d’impuissance. L’autonomie affective nous permet de développer l’habitude d’agir sur notre réalité subjective pour cultiver notre bien-être et pour ne plus accorder de pouvoir à la violence extérieure. Ensuite, nous agissons sur la réalité objective pour trouver des solutions et contribuer dès aujourd’hui aux changements que nous souhaitons voir se réaliser demain.
Prenons un exemple : Imaginez un groupe de personnes travaillant dans une entreprise où les décisions sont prises de manière autoritaire et sans consultation des employés. Malgré les efforts individuels pour proposer des idées et des améliorations, les décisions continuent d’être prises de façon unilatérale par la direction. Les employés pourraient alors se sentir impuissants face à cette situation, car ils ont peu de contrôle sur les choix stratégiques de l’entreprise qui affectent directement leur moral, leur motivation, la qualité de leur travail et leur environnement professionnel.
2. Agir sur la réalité subjective pour cultiver des sentiments positifs
Avant même d’agir sur l’extérieur, sur la réalité objective, nous choisissons d’agir sur notre réalité subjective pour répondre à nos besoins affectifs. Lorsque nous ressentons du malaise face à une situation, notre corps émotionnel nous invite à identifier les besoins affectifs que nous devons satisfaire dans l’instant présent afin de nous construire plutôt que de nous détruire. Nous élaborons ainsi un dialogue intérieur qui répond à nos besoins affectifs et nous permet de nous sentir bien, sans attendre que les problèmes réels se résolvent. Pour revenir à mon exemple de la fleur : contrairement à elle, nous disposons d’un pouvoir d’action plus grand, nous pouvons donc apprendre à fleurir là où nous avons été plantés.
Reprenons l’exemple des employés : chaque personne désirant mettre fin à la situation et surmonter le sentiment d’impuissance prendrait le temps d’explorer les raisons pour lesquelles la situation génère cet état en lui. Chacun pourrait alors identifier le besoin affectif à satisfaire dans l’instant présent par un travail cognitif, ce qui lui permettrait de se sentir bien et de reprendre le contrôle de son bonheur. Pour certains, cela pourrait signifier cultiver la motivation (par exemple, en évitant d’entrer au travail avec un sentiment de démotivation), pour d’autres, cela pourrait consister à trouver une valorisation personnelle différente de la simple qualité du travail (notamment lorsque les choix de la direction limitent cette valorisation), tandis que pour d’autres encore, cela pourrait impliquer de développer de l’empathie envers soi-même (en cessant de se détruire affectivement face à des décisions qui échappent à son contrôle). Chacun agit ainsi pour son propre bien-être émotionnel et affectif contribuant à reprendre son pouvoir sur sa propre satisfaction au travail.
3. Agir sur la réalité objective par choix et non plus par obligation
Une fois que notre réalité subjective est récupérée, nous ne souffrons plus de la carence affective. Au lieu d’attendre que l’extérieur comble les besoins affectifs dont le manque nous causait souffrance par des sentiments négatifs et des bouleversements émotionnels, nous agissons. C’est merveilleux, car nous découvrons ainsi le potentiel de l’être humain à construire son bonheur ici et maintenant, sans attendre ni dépendre de l’extérieur. Les besoins affectifs sont satisfaits grâce à un changement de discours mental. Une fois cela réalisé, l’état d’urgence perd de son emprise et notre intelligence dispose alors de tout l’espace et l’énergie nécessaires pour élaborer des solutions à la problématique. Une priorisation devient possible cette fois-ci, car une partie du problème a disparu. Les changements désirés ne visent plus à nous faire sentir bien, puisque cela est accompli par le travail subjectif. Les seuls problèmes restants sont ceux qui entravent la satisfaction des besoins relationnels. Il est donc essentiel de prioriser et de s’attaquer en premier lieu à ceux dont la résolution est non négociable ou d’une importance cruciale. La persévérance dans la recherche de solutions est ainsi assumée avec légèreté.
Revenons à l’exemple des employés : Forts de leur travail subjectif, ils se réunissent pour identifier les problématiques restantes à résoudre. Ils ont constaté qu’avec leur travail sur eux-mêmes, ils ne dépendent plus de la direction pour leur motivation et leur moral. Quant à la dégradation de la qualité du travail, ils considèrent cela comme un point négociable : ils souhaitent maintenir une qualité de travail excellente, mais ils acceptent que si les choix de la direction ne changent pas, ils réduiront la qualité de travail à 80%, car cela découle directement des orientations prises. Ils continueront à sensibiliser la direction tout en la poussant à assumer les conséquences néfastes de ses choix non judicieux.
Chemin vers l'autonomie
1. Processus en 3 étapes de l'autonomie affective
Le chemin vers l’autonomie affective est un processus continu qui nécessite une réflexion et un ajustement réguliers. Il est important de prendre le temps d’évaluer régulièrement ta progression et de réfléchir à ce qui fonctionne bien et à ce qui pourrait être amélioré. Le processus en 3 étapes est le moyen le plus efficace pour développer son autonomie affective. Il est à la portée de toute personne qui désire l’apprendre et l’intégrer dans son hygiène de vie.
2. Accompagnement pour faciliter la progression
Le sentiment d’impuissance n’est pas une fatalité. Avec les bons outils et une volonté affirmée, tu peux reprendre le contrôle de tes sentiments et vivre une vie plus épanouie.
Si tu ressens le besoin d’un accompagnement personnalisé, je t’encourage à explorer les formations disponibles. Et, n’oublie pas, tu mérites de prendre ce temps pour toi-même.
En suivant ces conseils et en faisant preuve de détermination, tu peux avancer vers une vie plus autonome affectivement. N’hésite pas à explorer les ressources disponibles et à t’engager dans ce voyage de découverte de toi-même.
Julie conseillère bien-être, ta coach en santé globale
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